Présentation

Groupe Français des Luminophores devenu

Groupe d’Etude des Matériaux Inorganiques Luminescents GEMIL

Il a été créé à la suite de la réunion sur les luminophores à Weybridge (Angleterre) à l’initiative de General Electric.

La première réunion a eu lieu en Juillet 1977 en présence d’industriels (CNET, Thomson-CSF, Rhône-Poulenc) d’universitaires et de chercheurs du CNRS. Cette initiative avait pour but de sensibiliser la communauté scientifique, se préoccupant de matériaux dopés par des ions terre rare, aux besoins des industriels dans ce domaine en réunissant périodiquement un nombre limité de chercheurs de différents laboratoires français appartenant à l’industrie, la recherche appliquée et de la recherche fondamentale.

Jusqu’aux années 1980, les objectifs scientifiques du GFL concernent plus particulièrement les luminophores à base de terres rares pour les applications comme les tubes cathodiques, les lampes, les dispositifs d’affichage. A partir du début des années 80, une partie de ce groupe se détache pour former le « Club Visu » qui se spécialise dans la recherche appliquée de dispositifs pour la visualisation (écrans plats…). Dans le même temps, les activités de recherche en matière de luminophores sont en régression, se développent les recherches sur les matériaux laser dopés par des ions terre rare dont les applications prometteuses concernent les télécommunications optiques, le stockage de données à haute densité etc.

Aujourd’hui, le groupe change de nom pour devenir le Groupe d’Etude des Matériaux Inorganiques Luminescents (GEMIL) qui reflète mieux les activités de ses membres et les évolutions récentes. Il se réunit tous les 14 à 16 mois, le fonctionnement est souple (au début de chaque réunion, l’organisateur de la réunion suivante est désigné, il assure le secrétariat de la séance en effectuant la diffusion des résumés des différents exposés de la journée auprès des participants, les frais de réunion sont à la charge de l’organisateur).

Le bilan des réunions des dix dernières années est très positif : à chaque réunion une cinquantaine de participants d’horizons diverses (chimistes, physiciens, industriels,..) assiste aux réunions, chaque unité active dans ce domaine d’investigation est représentée. Ces réunions se déroulent sur une journée au cours de laquelle chacun peut s’exprimer.