La querelle de l’antimoine et la victoire de la chimie (II)
Pouvait-on utiliser la chimie et ses remèdes antimoniaux dans la thérapeutique interne ? Telle a été la question scientifique qui servit de prétexte au conflit le plus long (1566-1666) et le plus violent de toute l’histoire de la chimie et de la médecine. Connue sous le nom de querelle de l’antimoine (Pilpoul), elle vit s’opposer d’un côté l’orthodoxe Faculté de Paris, farouche défenseur des idées traditionnelles, et son doyen fanatique Guy Patin, et de l’autre l’Université de Montpellier, fière de sa plus grande ancienneté, favorable aux idées nouvelles amenées par les chimistes arabes et les médecins juifs chassés d’Espagne, et son défenseur célèbre Théophraste Renaudot.
- Voir la première partie.