Michael Holzinger travaille depuis plus d’une décennie dans le domaine de la fonctionnalisation des nanotubes de carbone et a gagné au niveau international une grande réputation dans la communauté de la recherche en nanosciences grâce à ses inventions de plusieurs méthodes de fonctionnalisation.

Depuis son entrée au CNRS comme Chargé de Recherche au Département de Chimie Moléculaire UMR 5250 en 2006, Michael Holzinger vise le développement de biocapteurs et biopiles à base de nanotubes de carbone fonctionnalisés. En effet, les propriétés exceptionnelles des nanotubes de carbone en termes de conductivité et de porosité en ont fait un matériau très prometteur pour l’immobilisation de biomolécules conduisant à de nombreuses applications dans les biocapteurs.

Michael Holzinger a développé des méthodes originales de fonctionnalisation des nanotubes (principalement non-covalente ou par voie électrochimique) afin de les rendre compatibles avec les biomolécules dans des conditions physiologiques. Il a également su étendre son expertise à d’autres nanomatériaux de carbone comme, par exemple, le graphène. Il a également conçu et adapté de nouvelles approches pour immobiliser des unités réceptrices biologiques sur des électrodes, principalement nanostructurées, par greffage covalent, interactions supramoléculaires ou par piégeage dans un polymère. Un autre axe de sa recherche concerne la connexion électrique entre nanotubes et enzymes pour la bioconversion d’énergie.