Marie-Hélène Larraufie, 27 ans, a effectué ses études à l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles (ESPCI ParisTech).

Après un Master 2 recherche en Chimie Organique et Bioorganique à l’Université Pierre et Marie Curie (UPCM), elle a rejoint le groupe du Professeur Max Malacria (Institut Parisien de Chimie Moléculaire, UMR 7201) pour y effectuer son doctorat sous la direction du Professeur Louis Fensterbank et du Docteur Emmanuel Lacôte.

Sa thèse obtenue en novembre 2011 a porté sur le développement de nouvelles cascades radicalaires ainsi que l’utilisation de la catalyse photoredox en lumière visible pour la génération éco-compatible de radicaux. Elle a également collaboré avec l’équipe du Professeur Catellani (Parma University, Italy) sur l’étude de nouvelles réactions multi-composants catalysées au palladium.

Depuis janvier 2012, elle effectue un stage post-doctoral au sein du groupe du Docteur Brent Stockwell (Columbia University, New York) grâce à un financement de l’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC).

Ses travaux de recherches actuels, à l’interface de la chimie et de la biologie moléculaire, concernent l’utilisation d’une stratégie convergente de génétique et synthèse chimique pour permettre l’inhibition sélective des oncoprotéines de la famille Ras.