CO2 capture : why, how, with what constraints ?
Rédigé par Carrette Pierre-Louis Lepaumier Hélène Picq Dominique
Au cours du siècle dernier, le développement rapide de l’économie a contribué à l’accélération des rejets de CO2 dans l’atmosphère, susceptible d’entraîner une augmentation non contrôlée de la température. Malgré l’éventail des mesures alternatives proposées pour lutter contre l’effet de serre (économies d’énergies, transports propres, énergies renouvelables), le recours au captage et stockage du CO2 semble être une voie intéressante, voire inévitable. Ce procédé consiste à capter le CO2 des fumées industrielles, à le transporter par bateaux ou gazoducs et finalement à le stocker dans des réservoirs géologiques. Les industries et centrales électriques sont les principales sources d’émissions de CO2 d’origine humaine (environ 60~%).
Parmi les différentes technologies qui existent, le captage en post-combustion est à l’heure actuelle la plus avancée car elle peut s’appliquer à des unités déjà existantes. Le CO2 est absorbé sélectivement par des amines selon une réaction chimique réversible. Cette technique présente un réel potentiel mais est limitée par la dégradation de ces amines. Les composés ainsi générés entraînent des conséquences fâcheuses pour le procédé, telles la corrosion, des pertes de solvants, l’encrassement des équipements, ce qui représente donc un coût supplémentaire non négligeable. De nombreux travaux sont en cours afin d’améliorer ce concept très innovant.
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