Aspects de la chimie organométallique des métaux de transition
Deuxième partie : Stéréochimie statique et dynamique, et dynamique moléculaire
Les réactions qui entraînent la formation ou la rupture d’une liaison σ carbone-métal de transition posent un double problème : celui de la stéréochimie dynamique au niveau de l’atome de carbone et celui de la stéréochimie dynamique au niveau du métal de transition.
Toutes les informations concernant ces stéréochimies seront des critères utilisables pour l’étude des mécanismes. On connaît l’importance de ces critères en chimie organique. Dans le domaine qui nous intéresse, les acquisitions sont beaucoup plus récentes et apparaissent encore fragmentaires.
Ceci tient à plusieurs causes : difficultés d’obtention de réactifs précurseurs, instabilité des substrats organométalliques appropriés, existence de réactions parasites, absence de substrats répertoriés portant un marquage stéréochimique sur le métal.
Toutefois, au cours de ces dernières années, on a pu développer des techniques d’approche qui ne nécessitent pas nécessairement l’isolement des diverses espèces stéréochimiques (techniques RMN en particulier) et on a pu atteindre des complexes organométalliques présentant une chiralité sur l’atome métallique qui correspond à une stabilité configurationnelle suffisante.
Dans le domaine stéréochimique, deux autres aspects ont fait l’objet d’études suivies : la «non-rigidité structurale» de certains complexes organométalliques et le rôle des métaux de transition dans les réactions interdites par les règles de «conservation de symétrie».
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