La voiture électrique, un marché de niche ?
Cet été, plusieurs annonces sont un peu passées inaperçues dans la torpeur estivale et les scoops médiatiques des soubresauts politiques ou ancillaires. D’abord fin juin la publication du projet de loi sur la transition énergétique Papon P., Le rôle stratégique de la chimie dans la transition énergétique, L’Act. Chim., 2014, 387-388-389, p.~13 ; Bernier J.-C., Cette «chère» transition énergétique, L’Act. Chim., 2014, 370, p.~4., adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 14~octobre, qui fait la part belle au véhicule électrique (VE) avec l’objectif du déploiement de 7~millions de bornes de recharges électriques d’ici 2030 et de nouveaux bonus capables de booster ce secteur économique. Plus récemment, la publicité faite à l’alliance Renault-Bolloré pour la production des Bluecar à Dieppe et celle de la prise de participation de Renault dans l’entreprise Autolib’, avec de nouvelles ambitions sur les grandes villes françaises et européennes. Enfin, le bond des ventes des VE en juillet 2014.
Ces faits contredisent plus ou moins les opinions des experts économistes de 2013 qui parlaient d’«un marché embryonnaire qui peine à décoller en France~; les ventes sont minimes, signe qu’il n’y a pas de véritable demande pour prendre le relai des commandes des services des entreprises ou des administrations», et concluaient~: «C’est un marché de niche qui ne dépassera pas 1~% des ventes en 2020» …
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