Des nanomachines photochimiques pour explorer le vivant : des pinces moléculaires photoisomérisables capables d’ouvrir des canaux ioniques dans les cellules
Rédigé par Peverini Laurie Grutter Thomas Habermacher Chloé
Au cours des dix dernières années, les exemples de molécules chimiques se comportant comme des nanomachines capables de contrôler des processus biologiques se sont multipliés de manière importante. Appliquées dans divers domaines de la biologie cellulaire, ces molécules ont permis d’obtenir des résultats spectaculaires dans la compréhension de phénomènes neurobiologiques. Ainsi, des entités chimiques pouvant se plier ou se déplier sous l’action de la lumière ont permis de contrôler l’activité de certaines protéines indispensables au fonctionnement du cerveau.
Cet article présente une catégorie de commutateurs chimiques, des «pinces photoisomérisables», et leur application dans le contrôle de l’activité des récepteurs canaux P2X. Dans ce contexte, elles ont permis d’identifier les mouvements moléculaires qui sont à l’origine de l’ouverture de ce récepteur canal ionique. Ces nouveaux outils éclairent davantage le mode de fonctionnement des canaux ioniques et ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses dans l’exploration du monde vivant.
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