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Biocides macromoléculaires pour revêtements de peintures

Article paru dans l'Actualité Chimique N°107 - décembre 1983
Rédigé par Potin C.

Dans le domaine des peintures et vernis, la protection des revêtements et subjectiles contre l’attaque de micro-organismes ou le dépôt de salissures d’origine végétale ou animale est assurée par incorporation d’un ou plusieurs agents biocides lors de la formulation.

Le choix du biocide dépendra de la nature de l’agent contaminant, celui-ci étant fonction de l’environnement du lieu et du support d’application.

Cependant, le mécanisme des agents biocides n’est pas clairement démontré et varie en fonction de la nature du composé retenu et de celle de l’organisme vivant qu’il doit combattre (destruction, compétition avec les enzymes, blocage des réactions de phosphorylation oxydative…).
De surcroît, il n’existe à ce jour aucun biocide «idéal» qui présente à la fois des propriétés de faible toxicité, de stabilité, de résistance au CO2, de faible tension de vapeur… et de longue durée d’action. Les biocides organiques classiques, quelle que soit leur activité, n’assurent pas une protection significative au-delà d’une ou deux années, bien souvent moins, et, pour beaucoup, présentent une toxicité élevée.
Le concept de biocide macromoléculaire, à savoir la fixation plus ou moins définitive sur un support polymère par l’intermédiaire d’une liaison covalente, a été introduit il y a quelques années pour tenter d’améliorer les performances du biocide.

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