Rose ou noir ?
Cet article propose une évaluation des progrès des sciences chimiques au cours du dernier demi-siècle, de 1950 à 2000. Il retrace, certes, de façon personnelle et subjective, l’expérience dans les courants dominants de la chimie organique, tant en Europe qu’aux États-Unis. Cette période a vu le triomphe de la théorie des orbitales moléculaires comme image unificatrice.
En général, les principales avancées sont attribuables à des individus ou à de petits groupes~: «ce qui est petit est beau» –~excepté dans le secteur spécialisé de chimie organique de synthèse qui forme les opérateurs pour les laboratoires de l’industrie pharmaceutique. D’autre part, on a gaspillé des ressources considérables sur le travail qui était imitatif et dérivé, et sur les secteurs qui étaient autant à la mode qu’ils étaient de courte durée de vie.
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