Les photodommages d'ADN
Rédigé par Teulade-Fichou Marie-Paule Markovitsi Dimitra Chouini-Lalanne Nadia Clivio Pascale Douki Thierry Gustavsson Thomas Lazzarotto Élodie Marguet Sylvie Onidas Delphine Ravanat Jean-Luc Steenkeste Karine Talbot Francis
Il est bien connu que le rayonnement~UV provoque des cancers de la peau. Cela se produit parce que des réactions chimiques, susceptibles d’altérer l’information génétique, se déclenchent sous l’effet de l’énergie apportée par la lumière. Les photons absorbés par l’ADN donnent lieu à des dommages «directs» tandis que les photons absorbés par d’autres molécules présentes dans la cellule créent des dommages «indirects». Les dimères de pyrimidine (thymine, cytosine) ainsi que les produits d’oxydation de la guanine constituent deux types des produits majeurs induits par l’UV.
Chacun d’entre eux peut être détecté, même à des quantités infinitésimales, grâce au développement de méthodes spécifiques. L’élucidation des mécanismes impliqués dans leur formation fait appel à la synthèse et à l’étude photochimique des composés modèles mais aussi à des expériences de spectroscopie résolues en temps. Celles-ci ont permis récemment de mettre en évidence le comportement collectif des bases de l’ADN vis-à-vis du rayonnement~UV.
La recherche de nouvelles stratégies thérapeutiques visant la réparation de l’ADN ou à optimiser sa destruction contrôlée est également basée sur des réactions faisant intervenir des photosensiblisateurs spécialement conçus à cet effet.
Télécharger l'article