La chimie mène l’enquête, saison 2: la couleur des preuves
Trois ans après la parution d’un premier numéro thématique consacré aux différents usages de la chimie dans les sciences criminelles (juin-juillet 2010, 342-343), voici de nouveau une nouvelle séquence d’articles consacrés au même sujet.
Tout ne pouvait effectivement être dit dans un seul opus, tant sont nombreuses les questions traitées quotidiennement par les experts des différents laboratoires criminalistiques en France, notamment ceux de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale, et chez nos voisins, en particulier en Belgique et en Suisse. Une part importante de leurs activités est consacrée à la recherche et à la vérification d’indices permettant d’établir un lien entre un acte criminel et un auteur présumé, ou les lieux qu’il a fréquentés (domicile, véhicule…).
Il s’agit le plus souvent de traces révélées et caractérisées au moyen de méthodes et d’instruments de la chimie analytique. Plusieurs exemples avaient été donnés dans le premier volume, d’autres viennent aujourd’hui les compléter, sans prétention d’avoir couvert tous les aspects des travaux quotidiennement menés dans ces laboratoires.
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