Un prix Nobel pour les prions. Des agents transmissibles non conventionnels, encore bien mystérieux
Les prions, agents transmissibles non conventionnels, sont des protéines cellulaires. Ils offrent une grande résistance aux agents chimiques et physiologiques et deviennent pathogènes quand ils sont mal repliés. Le prix Nobel de physiologie et de médecine 1997 a été attribué à Stanley Prusiner pour cette découverte.
Ces prions sont impliqués dans les encéphalopathies subaiguës transmissibles qui affectent à la fois les animaux et les humains (ovins, caprins, bovins…)
Celui responsable de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou "maladie de la vache folle", principalement réparti au Royaume-Uni depuis 1987, peut être transmis par la contamination via les aliments aux humains, qui risquent de développer une forme particulière de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Sans données fiables, nous sommes restreints à constater les effets indirects de l’épidémie de la "vache folle" sur les humains.
En dehors de toute thérapie, un doute très inquiétant demeure. Seules des mesures de précaution rigoureuses doivent être prises pour éviter une propagation grave de cet agent infectieux non conventionnel.
La pathogénicité réelle doit être résolument prouvée.
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