Chloé Grazon est une ancienne élève de l’université de Rennes I puis de l’ESPCI Paris-PSL, diplômée en 2009. Elle a effectué sa thèse de doctorat à l’ENS Cachan sous la direction de R. Méallet-Renault et de G. Clavier, en collaboration avec J. Rieger et B. Charleux. Sa thèse portait sur la synthèse de nanoparticules fluorescentes polymères. Pour cela, elle a mis au point un procédé de polymérisation RAFT en miniémulsion « one-pot » ( https://doi.org/10.1002/marc.201100008) en utilisant des BODIPY vinyliques, afin d’obtenir des particules cœur/écorce parfaitement stables dans l’eau et extrêmement brillantes (https://doi.org/10.1021/ma400590q , https://doi.org/10.1021/jp502790w). Elle a ensuite travaillé durant 9 mois en R&D en CDD chez L’Oréal puis durant 3 ans et demi dans la start-up Nexdot sur le développement de ligands pour des Quantum Dots utilisés en imagerie de fluorescence ou dans le domaine des écrans et de l’éclairage. En 2019 elle obtient une bourse européenne Marie-Curie de 3 ans dont les deux premières années se sont déroulées à Boston Univ. avec M. W. Grinstaff puis un an en France à l’univ. de Bordeaux avec S. Lecommandoux. L’environnement de travail très stimulant et dynamique a permis, d’une part, de développer des biosenseurs de progestérone (https://doi.org/10.1038/s41467-020-14942-5) et, d’autre part, de mettre au point une nouvelle méthode de synthèse de nanoparticules polypeptidiques en une seule étape dans l’eau (ROPISA: https://doi.org/10.1002/ange.201912028).
Forte de cette expérience, elle a décidé de rejoindre le CNRS en 2020 à l’ISM-Bordeaux dans l’équipe de M. Blanchard-Desce. Ses travaux portent sur le développement de nanoparticules organiques fluorescentes utilisables comme biosenseurs. En 2022 elle obtient une ERC-St (COMET) afin de soutenir son activité de recherche.