Chimie et pollution chimique
Depuis plusieurs mois, nous essayons de montrer que les problèmes de communication qui se cristallisent autour de l’emploi du terme «chimique» sont essentiellement dus aux différences de perception qu’ont de cet adjectif les chimistes et les non-chimistes, ces perceptions se référant aux trois types de conceptions décrits dans notre chronique d’octobre-novembre 2008.
Le mois dernier, nous décrivions par exemple les problèmes de compréhension qui pouvaient résulter de l’emploi dans ses sens~2 ou 3 (conceptualisé par la chimie ou relevant de son domaine d’étude) de l’expression «produit chimique» par les chimistes, alors que les non-chimistes perçoivent généralement cette expression dans son sens~1 (synthétisé par la chimie).
À l’inverse, à cause de la position défensive adoptée par les chimistes, ce sont eux qui parfois commettent l’erreur de ne percevoir l’adjectif «chimique» que dans son sens~1, quant il est employé par les non-chimistes dans ses sens~2 ou 3. C’est le cas de la «pollution chimique» …
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