Contrôle des interfaces dans les semi-conducteurs organiques
Rédigé par Horowitz Gilles Marmont Patrick Mottaghi Mohammad Rodriguez Fernand Battaglini Nicolas Lang Philippe yassar Abderrahim
Longtemps cantonnés dans le rôle d’isolant ou de matériau d’enrobage, les matériaux organiques ont vu, voici une vingtaine d’années, leur champ d’application en microélectronique s’étendre à celui de matériau actif, au même titre que les semi-conducteurs minéraux comme le silicium, donnant ainsi naissance à un nouveau domaine de recherche, l’électronique organique ou «électronique plastique».
En font partie les diodes électroluminescentes organiques (OLED) que l’on trouve déjà sur le marché et qui pourraient rapidement concurrencer les écrans plats à cristaux liquides, mais aussi les transistors organiques (OTFT), inventés presque simultanément avec les OLED et dont les premières applications sont annoncées pour bientôt.
Notre équipe a été parmi les premières à réaliser, dès 1989, un transistor organique dont l’élément actif, ou semi-conducteur, était constitué d’un oligomère conjugué, le sexithiophène.
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