De l'emploi des armes chimiques lors de conflits à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques
Devant la recrudescence de l’emploi d’armes chimiques, considérées comme armes de destruction massive par l’ONU, il est montré comment des règles sur leur interdiction totale de production et d’utilisation ainsi que sur la destruction de leurs stocks (encore partielle à ce jour) ont été dictées en 1993 à Paris par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC) (appliquée dès 1996). Pour les 190~pays sur 196 ayant signé et ratifié la CIAC, un régime contraignant est institué pour l’industrie chimique des États parties, et ce sous l’égide de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Des vérifications sont faites par les inspecteurs de l’OIAC, les mêmes qui partent sur les sites de belligérance en cas d’allégation d’utilisation d’armes chimiques, afin de recueillir et vérifier des échantillons, comme récemment en Syrie. Ces derniers sont transférés pour confirmation dans une vingtaine de laboratoires des États parties désignés par l’OIAC (dont le Centre du Bouchet pour la France). Le travail important mené par l’OIAC, bien que restant dans l’ombre, a été récompensé par l’attribution du prix Nobel de la paix en 2013.
Remarque~: dans la version papier de la revue, ce dossier se présente sous la forme d’un cahier central détachable.
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