Des surfaces d’électrodes modifiées aux polymères conducteurs: l’impulsion de Jacques-Émile Dubois dans le démarrage
Rédigé par Lacaze Pierre-Camille Delamar Michel
À la fin des années~50, faisant suite aux travaux qu’il avait initiés à l’Institut de Chimie de Sarrebrück après la fin de la guerre, J.-E.~Dubois, récemment nommé professeur à la Faculté des sciences de Paris, créait un nouveau laboratoire avec pour thématique principale l’étude de la réactivité des composés organiques. Intitulé à juste titre «Laboratoire de chimie organique physique», c’était la première fois en France qu’un laboratoire prenait cette dénomination en chimie organique.
La réactivité des oléfines, abordée sous l’angle de la bromation, y constituait l’un des thèmes majeurs, encore très éloigné de celui des surfaces. Dans le contexte de la fin des années~50, il s’agissait en fait de réactions extrêmement rapides, difficilement mesurables avec les moyens expérimentaux de l’époque, et l’originalité de J.-E.~Dubois était d’avoir conçu un montage électrochimique automatisé permettant d’atteindre des constantes de vitesse du second ordre très élevées.
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