Des techniques électrochimiques locales pour mieux comprendre la corrosion
Médaillés de bronze du CNRS : nouvelles communications
Il est toujours instructif et enrichissant de se pencher sur les travaux de recherche les plus récents, produits par des chercheurs animés du frais enthousiasme de la découverte. C’est pourquoi L’Actualité Chimique est heureuse de publier, comme elle le fait chaque année, les travaux de médaillés de bronze du CNRS.
La caractérisation d’interfaces électrochimiques se fait le plus souvent par le biais de mesures moyennées sur la totalité de la surface de l’électrode. Il s’ensuit que la réponse obtenue est une mesure globale, ce qui rend difficile voire même impossible l’analyse d’évènements se produisant à une échelle locale. En particulier, la cinétique des processus hétérogènes à une électrode n’est pas accessible avec ces mesures globales.
Une alternative a été de proposer des techniques dites de mesures locales mettant en œuvre des sondes de petites dimensions, ce qui permet d’obtenir à la fois des mesures électrochimiques avec des résolutions spatiale et temporelle fines.
Cet article présente l’intérêt de deux de ces techniques~: la microscopie électrochimique à balayage et la spectroscopie d’impédance électrochimique locale pour la caractérisation des processus de corrosion.
Vincent Vivier a reçu la Médaille de bronze du CNRS en 2007.
Télécharger l'article