Description de structures moléculaires basée sur un classement ordonné de leurs atomes constitutifs: application aux composés possédant un centre de chiralité (2e partie)
Au milieu du siècle dernier, les chimistes avaient déjà reconnu que l’une des caractéristiques les plus marquées des atomes de carbone correspondait à leur grande aptitude à s’unir entre eux.
Ce comportement distingue le carbone de ses voisins du tableau périodique et explique, en liaison avec son indice de «connectivité» élevé, la possibilité d’existence d’un nombre important d’isomères, dès que la condensation en atomes de carbone d’une molécule atteint un seuil relativement bas.
C’est ainsi qu’à une «formule brute» C3H6O2 peuvent déjà correspondre 25~isomères (diastéréoisomères inclus) et il est par conséquent aisé de comprendre que la représentation convenable et non ambiguë de toutes ces entités peut constituer un problème délicat.
La première partie de cet article a été publiée dans le numéro d’avril 1979.
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