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Électrochimie et chute ohmique. Avantages comparés des méthodes de coupure du courant et de réinjection et de l'emploi des ultramicroélectrrodes

Article paru dans l'Actualité Chimique N°179 - janvier-février 1994
Rédigé par Tommasino Jean-Bernard

Les avantages et les inconvénients comparés de la méthode de correction de chute ohmique de la «coupure de courant» et de la technique de compensation par réinjection (positive feedback) sont discutés dans le cadre d’une étude voltampérométrie cyclique d’un exemple témoin (ferrocène/ferricinium) dans un solvant très résistif, le tétrahydrofurane (THF).

La méthode de la coupure du courant est idéale pour les études à faible fréquence d’échantillonnage (régime de diffusion non stationnaire, voltammétrie cyclique…). Dans ce dernier cas, la connaissance de la résistance incompensée, Ru, est importante pour éviter la surcompensation.

Néanmoins, les limitations de ces deux méthodes et les avantages que présente, en cinétique électrochimique, l’emploi d’ultramicroélectrodes (diminution de la chute ohmique et du temps de réponse de la cellule électrochimique, augmentation des vitesses de balayage, augmentation du courant faradique par rapport au courant capacitif, extension aux solvants très résistifs) nous ont conduits à concevoir et à mettre au point un ensemble électrochimique à haute fréquence d’échantillonnage (2~MHz) géré par un micro-ordinateur de type PC, l’Électro Kemat.

Des exemples d’applications de cet appareillage sont donnés qui portent sur l’étude de composés organiques et organométalliques dans des milieux de résistivité très élevée.

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