Formation aux bonnes pratiques de laboratoire
On distingue différentes erreurs : l’opérateur a sa blouse ouverte, ses manches sont relevées, il ne porte pas de lunettes de protection, le flacon est laissé ouvert, le montage au premier plan présente un ballon trop rempli, l’élévateur est baissé, pas d’élévateur sous l’erlen, un chiffon se trouve près de la partie chauffante, un stylo traîne sur la paillasse…
Dans un contexte où les cadres sont de plus en plus soumis à la pression de leur responsabilité envers leurs salariés, l’École des Hautes Études d’Ingénieur de Lille (HEI) a décidé de mettre en place, sur ses cinq ans d’études, un programme d’enseignement pour sensibiliser et former les étudiants aux règles élémentaires de sécurité au travail. Dès le début de la première année, les étudiants doivent réussir les évaluations de deux formations afin de pouvoir prétendre à continuer normalement leurs études : l’habilitation électrique et la formation aux bonnes pratiques de laboratoire (encore appelée habilitation aux risques chimiques).
Si la première est très courante en entreprise, la seconde l’est nettement moins, même si sous l’impulsion de représentants de l’Union des Industries Chimiques, ce type de formation se développe dans certaines régions. Pourtant, les produits chimiques, dont certains présentent des risques bien spécifiques, sont présents dans de nombreux secteurs d’activité. De plus, les matériels utilisés dans les laboratoires de TP de chimie, pouvant présenter des risques particuliers, rendent nécessaire la formation des étudiants. Les outils mis en place sont simples, complets, attrayants et transposables à d’autres établissements d’enseignement.
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