GlaxoSmithKline, la multinationale de la pharmacie dirigée par un Français
«Glaxo Wellcome et SmithKline Beecham fusionnent.» C’est par ce court communiqué cosigné que les deux sociétés d’origine anglo-américaine avaient annoncé, en janvier 2000, leur volonté de réunir leurs activités.
Dès le mois d’avril de la même année, Jean-Pierre Garnier était nommé CEO («chief executive officer», c’est-à-dire PDG) pour piloter l’opération. La constitution du premier groupe pharmaceutique européen, à l’enseigne de GlaxoSmithKline (GSK), était effective dès mai 2001. Aussitôt, une plaquette de l’histoire de GSK était éditée. Selon Jean-Pierre Garnier, elle «rappelle quelques unes des grandes réussites du passé, garantes des réussites de demain.» La lecture de cette plaquette, dense et bien documentée, est instructive. Elle permet d’évaluer les atouts de la multinationale dans le peloton de tête des sociétés qui concourent pour la première place de l’industrie pharmaceutique mondiale.
Cinq ans après, le moment est venu de faire le point sur la situation du groupe.
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