La force du dessin
Communiquer les connaissances en chimie, comme pour toute autre discipline scientifique, est nécessaire en interne pour celles et ceux qui la pratiquent et l’enseignent~; cette communication doit également être adressée vers l’extérieur, c’est-à-dire vers le grand public, ces deux cercles étant distincts.
Dans le premier cas, la communication a pour objet de faire progresser les connaissances, de vérifier la qualité et la justesse des travaux, d’évaluer les performances et la progression des carrières des individus. Le processus rigoureux «~d’évaluation par les pairs~» y est fondamental.
La communication vers le grand public est autrement plus délicate, manquant de mode d’emploi, et sans doute est-ce la raison pourquoi la chimie s’y «~casse les dents~» depuis des lustres. Or cet aspect est tout aussi primordial que le premier, ne serait-ce que pour susciter des vocations et créer un courant permettant de renouveler et d’accroître les spécialistes de la chimie –~futurs enseignants, chercheurs, cadres de l’industrie~–, mais aussi pour faire accepter les efforts financiers demandés aux instances publiques. Il est également important de pouvoir informer et éclairer le public des pourquoi et des comment de situations ponctuelles dans lesquelles la chimie se trouve impliquée, que ce soit à tort ou à raison, afin de dissiper les peurs, ou contrer les discours de charlatans.
Les chimistes sont parfaitement conscients des problèmes et des difficultés de cette communication externe…
Vous trouverez en complément de cet article l’article de Guy Ourisson dont il est question dans la chronique (annexe téléchargeable librement ci-dessous).
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