Les nanoparticules : se méfier des idées reçues ?
Rédigé par Le Floch Fannie Griffete Nébéwia
Cette information est peut-être passée inaperçue aux yeux du grand public, mais les vaccins contre la COVID-19 développés par Pfizer-BioNTech utilisent des nanoparticules, et plus précisément des liposomes. Depuis une vingtaine d’années, les nanomatériaux connaissent un formidable essor, grâce au développement de nouveaux outils d’élaboration, d’observation et d’analyse. Ils permettent des avancées technologiques aussi bien en médecine qu’en électronique. Cependant, les nanosciences et les nanotechnologies génèrent des critiques et peuvent être mal perçues par l’opinion publique. Ces craintes ont été à nouveau ressenties dans l’actualité lors de la crise sanitaire liée à la COVID, avec le retour récurrent des nanoparticules dans les théories du complot. Activées par la 5G, véhiculant des morceaux de virus… ; une partie du grand public semble prêter des super pouvoirs aux nanoparticules et la science n’est à ce jour pas en mesure d’y mettre fin. Quand l’imaginaire dépasse la science… nous avons tenté de décrypter l’origine de la perception du nanomonde, avec l’aide de Sophie Carenco, jeune chercheuse en nanochimie au Laboratoire de Chimie de la Matière Condensée de Paris (LCMCP) et de Corinne Chanéac, professeure à Sorbonne Université et directrice du Centre national de compétences en nanosciences, C’Nano (UAR CNRS 2205).
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