Les surfaces minimales périodiques :
un nouvel outil pour l'enseignement de la chimie structurale
L’utilisation de la méthode de l’échelle exponentielle permet de décrire de nombreuses structures cristallines fondamentales comme des fonctions mathématiques simples. Le tracé des équations donne une représentation des structures classiques en « balle ». Dans le cas de structures complexes, l’intérêt pédagogique réside dans la possibilité de décrire l’ensemble de la structure comme la « somme » de structures partielles très simples, chacune correspondant à une partie de l’équation.
L’article décrit une « vision dynamique des structures cristallines ». En faisant varier une constante dans l’équation, il est possible de modifier la représentation de la structure et de passer d’atomes en forme de petite boule à des empilements de polyèdres interconnectés, et finalement à des surfaces quasi-minimales. Cette dernière description donne une compréhension beaucoup plus profonde de la structure actuelle en termes de forces et d’espaces ouverts. Le dernier et peut-être le principal intérêt de ce concept de surfaces est la possibilité de donner un éclairage simple aux problèmes difficiles des relations structure-propriétés.