Nanochimie : de molécules individuelles à des nanomatériaux et dispositifs supramoléculaires

Le premier exemple décrit le développement de nouvelles méthodes de traitement et de post-traitement permettant de former des nanostructures supramoléculaires hautement organisées sur des surfaces à partir de composés électroactifs. Une attention particulière est portée à la compréhension du mécanisme d’auto-assemblage.
Dans le deuxième exemple, la microscopie à effet tunnel (STM) est utilisée pour étudier la cinétique et la thermodynamique de l’auto- assemblage multicomposant à l’interface solide-liquide.
Le troisième exemple illustre la manière dont l’autoreconnaissance de bases nucléiques peut être utilisée pour construire des architectures supramoléculaires dynamiques dont le processus d’assemblage/réassemblage réversible sur des surfaces peut être suivi en temps réel à l’échelle subnanométrique.
Le quatrième décrit le potentiel de différentes techniques à sonde locale comme la microscopie à force atomique à sonde conductrice (C-AFM) et la microscopie à sonde de Kelvin (KPFM) pour étudier quantitativement les propriétés des nanostructures. Enfin, deux exemples de composants électroniques supramoléculaires obtenus par auto-assemblage multicomposant contrôlé sont présentés.
Ces exemples donnent un aperçu des différentes approches permettant de révéler la relation structure-fonction des nanomatériaux supramoléculaires fonctionnels pour l’électronique organique. L’extension de ces stratégies à la conception de matériaux composites à la complexité croissante destinés à la fabrication de composants aux fonctions complexes, multiples et indépendantes est prévisible.
Paolo Samori a reçu la Médaille d’argent du CNRS en 2012.
Texte en anglais.
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