Quelques idées à propos de l’enseignement de la chimie macromoléculaire
Ce texte fait le bilan de plusieurs années d’enseignement de chimie macromoléculaire à l’université et en école d’ingénieur. Il rapporte quelques difficultés rencontrées au cours de cet enseignement, en particulier lors des séances de TD où il est plus facile de rencontrer les étudiants.
Par ailleurs, même si cela peut paraître trivial, la chimie macromoléculaire a essentiellement pour base la chimie organique (avec quelques incursions dans le monde de l’inorganique), ce qu’oublient certains étudiants qui ont tendance à travailler par modules «élémentaires» et à n’ouvrir qu’un tiroir à la fois Un cours de chimie macromoléculaire fait appel non seulement à la chimie descriptive avec ses formules de molécules, mais aussi à la chimie physique (cinétique, thermodynamique…) avec ses équations. Il est donc encore plus impératif dans notre discipline de montrer comment «raccrocher les wagons».. Il est donc important de rappeler en même temps les concepts de base de chimie organique pertinents.
Ces différents problèmes ont amené à proposer ici une approche de la chimie macromoléculaire un peu différente de celle que l’on rencontre habituellement, partant de la polymérisation anionique (la plus simple à décrire à notre sens) pour finir par les chimies de polycondensation et de polyaddition. Nous reportons ici quelques points importants de cette approche Ce texte est en quelque sorte le résumé d’un chapitre du prochain livre édité par la Commission Enseignement du GFP suite au stage pédagogique de juin 2006 consacré aux grands procédés de polymérisation..
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