Recherche sous pression, un modèle à suivre ?
Lors de discussions amicales avec des collègues étrangers, en majorité anglosaxons, on me charriait gentiment sur la particularité du système français de recherche publique, à savoir l’embauche de chercheurs ou d’enseignants-chercheurs entre 25 et 30~ans suivant les disciplines, sur des postes stables «à vie» de la fonction publique. Alors que dans leur pays, l’après-thèse dure de cinq à dix ans avec la chasse aux «grants», les contrats durent de trois à cinq ans, pendant lesquels il faut démontrer coûte que coûte ses propres capacités à conduire une recherche personnelle et originale pour avoir une chance vers 35~ans de décrocher un poste de «lecturer», une «research fellowship», une entrée à la Max Planck Society (MPG)…
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