Solides mésoporeux d’intérêt biologique
Beaucoup d’exemples de structures squelettiques d’animaux ou de microorganismes présentent de fortes similitudes avec les mésopores synthétisés depuis peu, et qui associent deux parties minérale et organique, finement interpénétrées à l’échelle nanoscopique. Dans les mésopores de synthèse, la partie organique correspond souvent à des micelles cylindriques, alignées comme dans certains cristaux liquides lyotropes, la partie minérale s’étendant entre ces micelles. Dans les squelettes, la partie organique est faite soit de membranes cellulaires arrangées en tubes, soit de polymères alignés selon une matrice fibrillaire. Dans tous les cas, les micelles, les membranes ou les fibrilles servent de guide pour le dépôt de la partie minérale. Des applications biomédicales sont attendues des mésopores de synthèse, mais l’existence d’analogues cellulaires et tissulaires ouvre des perspectives très stimulantes pour la mise au point de matériaux bioinspirés.
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