Une santé de fer. Pathologies humaines et thérapeutiques chélatrices : quel rôle pour les chimistes ?
Le fer se trouve au cœur de la machinerie du vivant et les dérégulations de son métabolisme peuvent constituer des pathologies majeures. Carences et surcharges en fer sont également dangereuses et son homéostasie doit être rigoureusement contrôlée. Le rôle des chimistes est avant tout de concevoir des agents chélateurs du fer qui se doivent de répondre à un cahier des charges complexe, afin d’atteindre efficacement et sélectivement la cible biologique.
Leur utilisation intervient non seulement dans le traitement des surcharges en fer proprement dites, mais est encore envisagée dans les traitements antioxydants, dans le traitement de cancers, de la malaria ou encore en antibiothérapie. Des chélateurs associés à des sondes (fluorophores, marqueurs de spin, radioactives, etc.) peuvent en outre constituer des outils de diagnostic. Des découvertes récentes laissent envisager des thérapeutiques plus subtiles que la simple chélation du fer.
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