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Valorisation of ArcelorMittal's by-products

Article paru dans l'Actualité Chimique N°335 - novembre 2009
Rédigé par Delbecq Jean-Marie

La production d’acier s’accompagne de la génération de co-produits solides ou liquides (550~kg par tonne d’acier, soit environ 17~millions de t/an pour ArcelorMittal en Europe de l’Ouest). Ces co-produits sont extrêmement divers (goudron, benzol, laitiers de haut fourneau et d’aciérie, calamines, boues et poussières de dépoussiérage des fumées, boues grasses de laminage, sulfates ferreux et oxydes de fer de décapage, sulfates d’ammonium, soufre…). Leur composition est le reflet direct des matières premières utilisées et des produits fabriqués dans chaque installation (charbon, minerai de fer, chaux, ferrailles, huiles de laminage, acides chlorhydrique ou sulfurique, fonte ou acier, zinc).

La valorisation de ces co-produits est un enjeu considérable pour le développement durable car elle permet d’économiser les matières premières, l’énergie et de réduire les émissions de CO2. Dès 2002, ArcelorMittal a commencé à organiser la gestion des co-produits en Europe pour minimiser la quantité de produits non recyclés et enregistrer les principaux co-produits comme des produits, dans le cadre de la directive REACH. Le taux de valorisation atteint globalement 93~% pour l’Europe de l’Ouest, mais les 7~% restants représentent encore plus de 800~000~t/an. Les efforts techniques, focalisés sur certains co-produits difficiles à valoriser à 100~% comme les laitiers d’aciérie et les boues et poussières, sont illustrés dans cet article à travers quelques exemples concrets.

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