Observer la surface d’une nanoparticule pendant l’acte catalytique
Contrairement aux apparences à l’échelle macroscopique, la surface d’un métal est susceptible de profondes reconstructions lorsqu’on l’expose à des gaz. Ceci reste vrai dans le cas de nanoparticules métalliques ne contenant que quelques milliers d’atomes, qui sont utilisées dans une grande variété de procédés catalytiques. Parmi les outils disponibles pour suivre ces transformations fugaces, la spectroscopie de photoélectrons~X sous pression de gaz s’est fortement développée ces dernières années.
Cet article présente un cas d’étude sur des nanoparticules cœur-coquille de cobalt et nickel, pour lequel cette spectroscopie a mis en lumière les transformations structurales à l’œuvre lors de l’hydrogénation du dioxyde de carbone.
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