Découvert en 1951 et exploité depuis 1957, le gaz de Lacq a atteint son pic de production en 1970 (33~millions de m3/jour). En quelques années, le «Bassin de Lacq» est devenu un important centre industriel.
Depuis, des filières nouvelles comme la chimie fine, les bioénergies et la filière fibre de carbone ont émergé. Le Bassin compte aujourd’hui près de 8~000 emplois (soit autant que dans les années 70), alors qu’il reste désormais moins de 3~% des réserves.
En novembre dernier, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a inauguré la nouvelle unité de traitement de gaz du projet Lacq Cluster Chimie 2030, pierre angulaire du redéploiement industriel du site de Lacq, face à l’échéance que constitue l’épuisement du gisement de gaz naturel.
Total, Sobegi et Arkema, avec le soutien de l’État et des collectivités locales, ont investi plus de 154~millions d’euros dans ce projet de transformation de la plateforme de Lacq en un pôle industriel d’excellence. La nouvelle unité de traitement de gaz permettra de produire à faible débit le gaz résiduel du gisement pendant encore trente ans, assurant la longévité de l’activité industrielle locale avec un approvisionnement compétitif en énergie (électricité et vapeur) et en matière première soufrée. Le projet renforce également la compétitivité du bassin et son attractivité pour l’implantation de nouvelles entreprises et de nouveaux investissements industriels, comme en témoigne l’investissement majeur en cours de réalisation du groupe japonais Toray, premier producteur mondial de fibres de carbone.
• Source : Total et Arkema, 22/11/13.