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La Médaille de l’innovation du CNRS récompense depuis 2011 des personnalités dont les recherches exceptionnelles ont conduit à des innovations marquantes sur le plan technologique, économique, thérapeutique et sociétal.
Cette année, elle a été décernée à quatre personnalités : Raphaèle Herbin (mathématicienne), Jean-Pierre Nozières (expert en spintronique), Jamal Tazi (spécialiste en génomique) et un chimiste : Jean-Marie Tarascon.
Professeur au Collège de France, Jean-Marie Tarascon est un spécialiste de l’électrochimie des solides et est le directeur du Laboratoire Chimie du solide et de l’énergie (CNRS/Collège de France/Université Pierre et Marie Curie).
Âgé de 63 ans, il s’est d’abord illustré par sa recherche sur les supraconducteurs à haute température, puis le stockage électrochimique de l’énergie, pour devenir un des pionniers des batteries lithium-ion.
Ses travaux visent à inventer de nouvelles technologies pour le stockage de l’énergie et ainsi mieux gérer les ressources en énergie de la planète. On lui doit de nombreuses avancées dans la synthèse de nouveaux matériaux d’électrodes et d’électrolytes pour batteries, dans l’étude des mécanismes réactionnels du lithium et le développement de nouvelles configurations de batteries.
Il lui a été confié, en 2011, la création du Réseau pour le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E), qui réunit dix-sept laboratoires académiques et trois centres de recherche en technologies industrielles et de nombreux industriels.
Il est également à l’origine du développement des premières batteries sodium-ion et est l’inventeur de plus de 85 innovations brevetées, dont une vingtaine de licences.
Par ailleurs, il a écrit un article dans le numéro spécial de L’Actualité Chimique Transition énergétique : une nouvelle aube pour la chimie sur « Les batteries : évolution et vision » (Grimaud A., Tarascon J.-M., 2016, n° 408-409, p. 24).
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