Pascal Raybaud, 38 ans, est actuellement chercheur et expert dans la Direction Catalyse et Séparation de l’IFP.

Il y est aussi responsable d’un projet de recherche de modélisation moléculaire appliquée à la catalyse. Il a effectué ses études à l’Ecole des Mines de Nancy ainsi qu’une année de spécialisation à l’IFP-School.

De 1995 à 1998, il a réalisé une thèse en chimie couplée à une coopération scientifique à la T.U. Wien (Autriche), sous la co-direction du Pr. J. Hafner (U. Wien), du Pr. B. Silvi (UPMC) et du Dr. H. Toulhoat (IFP). Au cours de cette thèse, il a mis en oeuvre la simulation quantique ab initio pour étudier les sites actifs en surface de sulfures de métaux de transition, catalyseurs utilisés dans les réactions industrielles d’hydrodésulfuration.

Recruté en 1998 à l’IFP, il a poursuivi des travaux de recherche en collaboration avec les équipes expérimentales de l’IFP et divers laboratoires académiques. Ces travaux ont permis la rationalisation, à l’échelle atomique, des propriétés physico-chimiques et réactives de catalyseurs hétérogènes (sulfures, métaux et oxydes) et homogènes (complexes organométalliques de Ti et Fe).

Plus récemment, ses travaux se sont portés sur l’étude des propriétés de stockage de l’hydrogène par des matériaux hydrures. Ses centres d’intérêt sont notamment l’identification de descripteurs chimiques prédictifs de la réactivité, grâce au couplage de la modélisation ab initio et de techniques expérimentales.

Pascal Raybaud est co-auteur de 5 brevets et 69 publications dans des revues scientifiques internationales. Certaines de ces publications sont citées plus d’une centaine de fois. Il a été invité à donner des conférences dans 10 congrès et workshops internationaux.

François Jérôme, 36 ans, est actuellement chargé de Recherche CNRS au Laboratoire de Catalyse en Chimie Organique (LACCO) à l’université de Poitiers.

De 1997 à 2000, il a réalisé sa thèse à l’Université de Bourgogne sous la direction du Prof. Roger Guilard où il a travaillé sur la synthèse de systèmes bimacrocycliques à base de cobalt pour l’activation catalytique du dioxygène.

Ensuite, en 2000-2001, il a réalisé un premier stage postdoctoral à UC-DAVIS (USA) dans le laboratoire du Prof. Kevin H. Smith où il s’est intéressé plus particulièrement à la synthèse de macrocycles porphyriniques sur support solide. En 2001, durant un deuxième stage postdoctoral réalisé à l’Université de Rennes 1 sous la direction du Prof. Pierre H. Dixneuf, il s’est consacré au couplage carbone-carbone catalysé par des complexes organométalliques à base de ruthénium.

Sur la base de son expérience acquise dans le domaine de la catalyse homogène, il a ensuite intégré, en 2002, le Laboratoire de Catalyse en Chimie Organique (dans l’équipe dirigée par le Dr Joël Barrault) en tant que chargé de recherche CNRS où il s’intéresse plus particulièrement à la conception de nouveaux catalyseurs solides hybrides organiques-inorganiques pour la conversion sélective de molécules issues de la biomasse.

Dans ces travaux, l’accent est particulièrement porté sur le développement de procédés verts que cela soit au travers de la sélectivité des réactions mises en jeu, de la stabilité des catalyseurs, des solvants utilisés ou bien encore de la séparation des produits de la réaction.