Franco-italienne, Laura Scalfi intègre l’École normale supérieure à Paris en 2014 et effectue pendant sa scolarité divers stages en laboratoire de recherche à l’University College London, à l’Institut de Recherche de Chimie Paris ainsi qu’à l’University of California Berkeley. Elle commence ensuite en 2018 sa thèse de doctorat en chimie physique et théorique au laboratoire PHENIX (Sorbonne Université) sous la direction de Benjamin Rotenberg. Pour ses travaux, elle obtient en 2021 la Bourse L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Elle est désormais en post-doctorat à la Freie Universität Berlin en Allemagne. Laura Scalfi s’intéresse à la physico-chimie des interfaces et développe des outils théoriques et de simulation numérique, s’appuyant notamment sur des dynamiques biaisées. Ses travaux de thèse portent sur les interfaces entre électrodes et électrolytes et la caractérisation, grâce à des simulations à potentiel constant, de l’impact de la métallicité des électrodes sur les propriétés structurelles, la dynamique, la tension de surface et les performances de condensateurs pour le stockage d’énergie. Parallèlement, Laura Scalfi est l’une des principales contributrices au logiciel de simulation MetalWalls développé au laboratoire PHENIX par Mathieu Salanne, qui a été rendu public en 2020 et a reçu le prix « spécial » Atos-Joseph Fourier en 2021.