Yang Song a réalisé son travail de thèse à Sorbonne Université, au Laboratoire de Chimie de la Matière Condensée de Paris, sous la direction de David Portehault. Elle s’est focalisée sur la conception à l’échelle nanométrique, de siliciures de métaux de transition, en développant une nouvelle chimie du silicium en milieu sels fondus. Cette approche originale lui a permis de concevoir des nanocristaux performants pour l’électrocatalyse de l’oxydation de l’eau, un des facteurs limitants de l’électrolyse de l’eau pour la production de dihydrogène. Elle a aussi réalisé les premières nanoparticules cœur-coquille de siliciures de cobalt et mis en évidence des propriétés ferromagnétiques issues des interfaces dans ces nano-objets. Enfin, elle a su contrôler la réactivité de nanoparticules métalliques en sels fondus pour obtenir de nouveaux silicophosphures métalliques à l’échelle nanométriques.