Aix-Marseille Univ. – CNRS, ISM2
Nouvelles applications de l’addition de Michael organo catalysée dans des réactions domino multicomposés énantiosélectives
Univ. Nice Sophia Antipolis-CNRS, ICN
Jean-François Gal a obtenu sa thèse d’état à l’Université de Nice – Sophia Antipolis en 1979 (direction Pr. M. Azzaro et L. Elegant, calorimétrie des adduits BF3 bases de Lewis).
Il a effectué toute sa carrière à Nice, de 1970 à 2007, date à laquelle il a obtenu l’éméritat.
Après un stage postdoctoral en 1981-82 chez le Pr R. W. Taft, Université de Californie à Irvine (UCI), il construit à Nice un spectromètre de masse FTICR (résonance cyclotron des ions par transformée de Fourier) et effectue trois autres stages sur cette technique à UCI et à UC Davis, chez le Pr C. Lebrilla.
Ce spectromètre a permis des travaux sur la basicité en phase gazeuse et sur la thermochimie des ions, qui se prolongent actuellement par des études sur les interactions cations métalliques/substrats organiques.
Professeur émérite depuis 2007, il est l’auteur d’environ 200 publications et coauteur d’un livre « Lewis Basicity and Affinity Scales – Data and Measurement », Wiley, 2010. Il participe à des travaux de nomenclature avec l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée dans les domaines de la Spectrométrie de Masse et de la Chimie Organique Physique.
Il a obtenu le Prix Édouard Calvet en 1980 pour ses travaux de calorimétrie.
Aix-Marseille Univ. – CNRS, ISM2
NMR methods and applications for the study of complex mixtures
Aix-Marseille Univ. – CNRS, ICR
Nouveaux développements en chimie radicalaire des dialkylzincs : études mécanistiques et applications en synthèse
Aix-Marseille Univ. – CNRS, ICR
Maurice Santelli a obtenu son doctorat en chimie sous la direction du Prof. M. Bertrand (participation homoallènylique, ions non-classiques).
Il effectue alors un post-doc à l’Université de Cambridge (U. K.) en 1973–74 (Prof. R. A. Raphael). Après un poste à l’Université d’Oran en Algérie (1975-1977), il devient enseignant-chercheur à l’Université d’Aix-Marseille.
Il est actuellement professeur émérite dans la même université. Ses domaines principaux de recherche se situent en chimie physique organique, activation électrophile (chimie des allylsilanes), chimie du Pd avec de nouveaux ligands et la synthèse de produits bio-actifs (acides gras poly-insaturés, lactone Prelog-Djerassi, stéroides non-naturels, dérivés de la vitamine D…). Il est auteur de plus de 300 publications
Aix-Marseille Univ. — CNRS, MADIREL
Après un doctorat d’état à la Sorbonne sous la direction de B. Imelik, il rentre au CNRS en 1966, au Centre de Thermodynamique et de Microcalorimétrie du CNRS (CTM), à Marseille, pour y développer l’étude de l’adsorption gazeuse ou liquide et de la réactivité thermique des matériaux poreux ou divisés. Deux approches originales (microcalorimétrie d’adsorption gazeuse à 77 ou 87K et analyse thermique à vitesse de réaction contrôlée (ATVC)) lui ouvrent la porte de nombreuses collaborations internationales. Il a été Président de la Commission IUPAC sur les Colloïdes et les Interfaces (1991-1994), Président de la Confédération Internationale d’Analyse Thermique et de Calorimétrie (ICTAC) de 2000 à 2006 et Directeur du CTM entre 1990 et 2002. Il est Directeur de Recherches Emérite. Il a présenté 150 conférences invitées à l’étranger et est co-auteur ou éditeur de 9 ouvrages et de 250 publications.
Aix-Marseille Univ. – CNRS, CINaM
Amphiphilic poly(aminoester) dendrimers as nanocarriers for nucleic acid delivery
Henri Tachoire, Docteur ès sciences physiques, Professeur Emérite à l’Université d’Aix-Marseille, est le récipiendaire du Grand Prix de la section régionale PACA 2014 pour ses travaux sur la thermochimie et l’histoire des sciences.
Aix-Marseille université – CNRS, CINaM
Fonctionnalisation de substrats nano-structurés pour la conversion et le stockage de l’énergie
Université de Toulon, Laboratoire PROTEE
Dynamique sédimentaire et mécanismes de transferts des métaux/métalloïdes dans un écosystème contaminé : la Rade de Toulon
Université de Nice-Sophia antipolis – CNRS, ICN
Fonctionnalisation de polymères et applications dans les domaines de l’énergie, de la catalyse et de la santé
Université d’Avignon
Le professeur Bernard PUCCI a obtenu un doctorat d’état en 1976 à l’ENSC-Montpellier sur la mise au point d’oestradiol modifié pour lutter contre les cancers du sein hormono-dépendants puis a effectué un séjour de 8 ans au titre de la coopération scientifique à l’université de Niamey au Niger pendant lequel il a travaillé sur la pharmacopée sahélienne. A son entrée à l’université d’Avignon, il poursuit ses recherches sur la modulation de l’activité ou la vectorisation in vivo des principes actifs (anticancéreux, antioxydants…) par des structures amphiphiles, sur l’émulsification des perfluorocarbures pour le transport d’oxygène dans le sang mais également sur la solubilisation et le maintien en solution des protéines membranaires par de nouveaux tensioactifs hydro ou hémifluorocarbonés de type monomère, télomère ou polymère. Ces recherches toujours menées en étroite collaboration avec de nombreuses équipes de biologistes ou de pharmacologues lui ont permis d’être co-auteur de plus de 200 publications dans des revues internationales et de 17 brevets.
Univ. Nice Sophia-Antipolis – CNRS, ICN
Elisabet Duñach a obtenu son doctorat
en chimie en 1981 à l’Université de Barcelone,
sous la direction du Pr. J. Castelles sur la fonctionnalisation de polymères. Un premier stage post-doctoral à l’Université de Californie, Berkeley dans le groupe du Pr. P. Vollhardt (1981-83) a porté sur des cyclisations à l’aide de complexes du cobalt. Un second stage post-doctoral a été réalisé dans le groupe du Pr. H. Kagan à Orsay (1983-85), portant sur l’oxydation asymétrique de sulfures en sulfoxydes. Elle a obtenu un doctorat d’Etat en 1985, année de sa rentrée au CNRS comme chargée de recherches dans le groupe du Pr. J. Périchon à Thiais, pour y développer l’électrosynthèse. Depuis 1991, elle poursuit ses recherches à l’Université de Nice, en développant des méthodologies catalytiques en synthèse organique, en particulier avec des acides de Lewis, avec des applications dans le domaine des molécules odorantes. Directrice de Recherche CNRS depuis 1996, elle dirige actuellement l’Institut de Chimie de Nice, UMR 7272, et elle est co-auteur de plus de 200 publications et de 18 brevets.
Aix-Marseille Université — CNRS, ICR
Michèle Bertrand décroche son doctorat en chimie organique à l’Université de Provence sous la direction de : Jean-Marie Surzur en 1969. Elle continue en travaillant sur les intermédiaires oxygénés et azotés dans les mécanismes de réaction et la synthèse organique et obtient son doctorat d’état en 1975. Michèle Bertrand devient professeure à l’Université de Provence en 1992. Ses travaux ont permis d’approfondir la compréhension des mécanismes réactionnels impliquant des radicaux libres centrés sur l’oxygène, sur le soufre et sur le carbone. Elle a aussi contribué au développement de nouvelles méthodologies radicalaires faisant intervenir des réactions en cascade. Ces études ont débouché sur des applications en synthèse organique diastéréo- et énantiosélective, à la frontière de domaines comme les biotechnologies, la chimie organométallique et les matériaux hybrides. Professeure invitée à l’Université de Strathclyde à Glasgow entre 1997 et 2000, Michèle Bertrand a reçu le prix de la division de chimie organique de la Société Chimique de France en 2001. Auteure de plus de 120 articles scientifiques, elle a présenté ses travaux dans de nombreuses conférences internationales. Michèle Bertrand est professeure émérite depuis 2014.
Univ. Nice Sophia Antipolis – CNRS, ICN
Modélisation des mécanismes moléculaires de la perception des odeurs
Aix-Marseille Université-CNRS, LCE
Contribution of organic UV filters to the formation of disinfection byproducts in chlorinated seawater swimming pools: Occurrence, formation and genotoxicity
Aix-Marseille Université-CNRS, ISM2
Catalyse duale pour une synthèse énantiosélective éco-compatible
Aix-Marseille Université-CNRS, PIIM
Evolution chimique des glaces interstellaires et cométaires
Aix-Marseille Université — CNRS, BIP
Christophe Léger a obtenu en 1999 une thèse en Chimie Physique à l’Université de Bordeaux, en présentant un travail encadré par Françoise Argoul et un mémoire intitulé "L’électrodéposition en cellule mince sous l’œil d’un interféromètre: une étude expérimentale et théorique de processus limités par la diffusion". Il est ensuite post-doctorant dans le groupe de Fraser Armstrong au laboratoire de chimie inorganique d’Oxford, où il commence à s’intéresser à l’électrochimie d’enzymes rédox. Il est recruté comme chargé de recherche au CNRS en 2002 en section 16 (Chimie et vivant) au laboratoire de Bioénergétique et Ingénierie des Protéines à Marseille, et promu DR1 en 2016. Avec Sébastien Dementin et Vincent Fourmond, il y développe l’étude pluridisciplinaire des mécanismes catalytiques de métalloenzymes bactériennes impliquées dans la production et l’utilisation de petites molécules telles que H2 et CO2. Il obtient le prix Luigi Galvani de la Bioelectrochemical Society en 2013 et le prix Charles Dhéré de l’Académie des Sciences en 2015. Il a publié environ 90 articles.