Présentation

Porteurs : Christophe Léger, Olivia Reynaud, Clotilde Policar

Origine
Le Groupe Français de Chimie Bioinorganique (FrenchBIC) a été créé en 1987 sous le nom SAMBAS, un acronyme pour “Sites Actifs des Métaux Biologiques et Analogues de Synthèse”. Il a ensuite pris la forme d’un GDR “Club métalloprotéines et modèles” puis d’un GIS, renommé FrenchBIC en 2013, actuellement principalement financé par l’INC du CNRS.

En 2019, le Groupe Thématique de Chimie BioInorganique (GT-BIC) de la SCF et rattaché à la division de Chimie de Coordination a été crée en concertation avec le FrenchBIC. Les membres du bureau du GT-BIC font de droit partie du directoire du FrenchBIC. Les adhérent·es de la SCF indiquent leur affiliation au GT-BIC au moment de leur adhésion. 

Périmètre scientifique
La chimie bioinorganique est l’étude des systèmes biologiques qui contiennent des métaux. Elle cherche à comprendre leur rôle dans les processus naturels et à s’en inspirer pour synthétiser des molécules bio-inspirées qui ont des propriétés intéressantes, par exemple en tant que catalyseurs ou comme sondes pour l’analyse des systèmes biologiques.
Les ions métalliques, de part leur large gamme de propriétés physico-chimiques, offrent une diversité chimique utilisée par la Nature dans de nombreux processus. Cette diversité vient de la nature des ions métalliques et de leurs degrés d’oxydation, de leur combinaison dans des cofacteurs inorganiques qui peuvent être très complexes, mais aussi de la nature des premières et secondes sphères de coordination (acides aminés et autres ligands), de la structure et dynamique de la protéine qui incorpore ces cofacteurs inorganiques, de la coopérativité entre cofacteurs distants etc. Un autre paramètre important pour l’activité de ces ions est leur localisation cellulaire.
La compréhension de cette chimie a été une source d’inspiration pour des applications variées : la production et le stockage d’énergie par activation de petites molécules (H2, O2, CO2, N2 etc.), la catalyse, la synthèse de médicaments qui inhibent certains processus biologiques ou d’agents pour l’imagerie.
Des techniques modernes sont utilisées pour caractériser les métaux in vitro ou dans leur environnements biologiques, et imager leur distribution, et le champ de recherche de la chimie bioinorganique traverse de nombreuses disciplines, de la physique à la microbiologie.