Atouts et défis des batteries Ni-MH
Rédigé par Monnier Judith Zhang Junxian Cuevas Fermín Latroche Michel
Les batteries alcalines Ni-MH sont faites d’une cathode d’hydroxyde de nickel et d’une anode d’hydrure métallique. La première génération d’anodes de type LaNi5 absorbe six atomes d’hydrogène par mole d’alliage mais se corrode en milieu basique. La chimie permet de pallier cette limite en formant des alliages multi- substitués sur-stœchiométriques donnant des capacités de 300 mAhg-1 sur des centaines de cycles. Aujourd’hui, de nouveaux alliages sont développés par intercroissances cristallographiques, qui présentent des capacités supérieures de 30 % en substituant les terres rares par du magnésium plus léger. Les batteries Ni-MH gardent ainsi leur place dans les applications stationnaires et mobiles grâce à leur fiabilité, leur compacité, leur sécurité et leur faible coût.
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