Chimie analytique et expertise judiciaire
Cet article a été publié en deux parties dans la revue Experts, n°~51 – juin 2001 (p.~17-26) et n°~52 – septembre 2001 (p.~27-32).
Le développement de la chimie s’est appuyé sur celui d’une chimie plus spécialisée et plus discrète, mais néanmoins essentielle~: la chimie analytique. Après sa création, cette discipline a connu pendant une cinquantaine d’années un développement continu étonnant. Après une longue période de lente évolution, l’apparition des techniques instrumentales d’analyses, lui a ouvert au milieu du XXe~siècle d’extraordinaires possibilités. La chimie analytique s’est avérée être un outil dont la Justice a eu fréquemment à utiliser les services dans le cadre de procès d’assises ou de correctionnelles.
L’appel au chimiste auquel il est de plus en plus souvent fait recours également dans le cadre de procédures civiles, en raison de l’utilisation des produits chimiques dans les activités les plus diverses, a conduit les auteurs à faire le point sur l’histoire de la chimie analytique et de ses applications à l’expertise judiciaire. La seconde partie de cet article s’efforcera de mettre en évidence l’influence de ces évolutions sur l’expertise judiciaire.
Après avoir exposé trois procès d’Assises dont l’issue dépendait des résultats des analyses et des conclusions qu’en tiraient les experts, les auteurs exposent les difficultés que peuvent rencontrer ceux-ci dans l’exécution de leurs missions.
Celles-ci, au cours d’une lente évolution, ont eu pour origine l’identification des poisons puis la mise en évidence des fraudes et altérations des aliments, enfin la recherche des causes de désordres et de litiges dans les diverses activités industrielles.
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