Les batteries au sodium : où en sommes-nous des électrodes négatives ?
Rédigé par Stievano Lorenzo Sougrati Moulay Tahar Monconduit Laure
Relancées par les interrogations autour de la disponibilité du lithium (abondance et stabilité géopolitique), les batteries sodium-ion (NIB) se sont rapidement développées ces dix dernières années et devraient rapidement prendre part au marché du stockage électrochimique de l’énergie. Bien que très fortement inspirées des batteries Li-ion (LIB), les NIB révèlent quelques particularités en termes de performances liées à des mécanismes électrochimiques parfois différents. Comme pour les LIB, les NIB les plus prometteuses sont conçues avec des oxydes lamellaires ou des composés polyanioniques à l’électrode positive, et des électrodes à base de carbone à la négative. Pour ces dernières cependant, il reste une marge significative d’amélioration. Ceci a conduit les chercheurs à explorer d’autres matériaux d’électrodes négatives, dont les trois familles principales sont les matériaux dits d’insertion, d’alliage et de conversion. Bien que des progrès considérables aient été atteints ces dernières années, des verrous restent à lever, notamment en termes d’efficacité coulombique et de stabilité en cyclage.
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