L'industrie chimique française optimiste pour l'avenir... sous conditions
L’industrie chimique en France emploie aujourd’hui près de 160~000 personnes dans 3~200 entreprises. Elle génère un chiffre d’affaires de 75~milliards d’euros, avec un solde positif de la balance commerciale excédentaire de plus de 5~milliards d’euros. Elle occupe ainsi le deuxième rang des producteurs en Europe derrière l’Allemagne (332~000 emplois dans 3~200 entreprises, 144~Md€ de chiffre d’affaires) et le sixième au niveau mondial.
En 2016, elle a maintenu le cap malgré un contexte peu propice, marqué notamment par la grève au printemps dans les raffineries qui a eu des répercussions importantes sur la production de la chimie de base et le ralentissement global de la croissance mondiale. Début novembre, l’Union des Industries Chimiques (UIC) prévoyait une croissance en volume de +~1~% sur l’année pour l’ensemble des secteurs (chimie minérale, chimie organique, spécialités chimiques et savons, parfums et produits d’entretien), du même ordre que 2015, avec un secteur des spécialités chimiques très dynamique, nourri par l’innovation. L’emploi devrait se montrer stable.
Le secteur est donc bien sorti de la tempête qui a suivi la crise de 2008, mais il pourrait faire beaucoup mieux dans les quinze années à venir. C’est ce qui ressort de l’étude prospective «Chimie~2030» réalisée par le cabinet Advancy à la demande de l’UIC et de la Direction Générale des Entreprises entre autres, et dont les résultats ont été présentés à la presse le 8~novembre dernier par Pascal Juéry, président de l’UIC depuis fin mai.
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