Yves Chauvin, un prix Nobel «embarrassé»
Rédigé par Olivier-Bourbigou Hélène Jacquesy Rose Agnès
Le 5~octobre 2005 signe la fin d’une retraite paisible, celle d’Yves Chauvin qui reçoit, à son étonnement sincère, un appel du comité Nobel lui annonçant qu’il est couronné avec ses collègues américains pour leurs travaux sur la métathèse des oléfines, dont il raconte lui-même qu’il en a compris le mécanisme un long dimanche pluvieux de 1971, illuminé par cette soudaine prise de conscience. Un vrai grand bonheur~!
Qui était Yves Chauvin, qui nous a quittés le 27~janvier dernier~? Un homme discret et passionné, un éternel attentif, et même étonné, qui simplement voyait les choses autrement. Rien cependant d’un savant Cosinus, plutôt une sorte de Jules Verne de la chimie, capable de trouver des solutions concrètes aux questions et aux défis qu’il se posait à lui-même. …
Télécharger l'article