L’autre moitié a été attribuée conjointement à l’Américain George P. Smith (Université du Missouri, Columbia, États-Unis) et au Britannique Sir Gregory P. Winter (MRC Laboratory of Molecular Biology, Université de Cambridge, Royaume-Uni) « pour leurs travaux sur l’expression des phages dans les peptides et les anticorps ». En 1985, George P. Smith a développé une méthode élégante connue sous le nom de « phage display », où un bactériophage – virus infectant les bactéries – est utilisé pour façonner de nouveaux peptides. Sir Gregory P. Winter s’est inspiré de cette technique pour sélectionner des anticorps dans le but de produire de nouveaux médicaments. Le premier, l’adalumumab, a été mis sur le marché en 2003 et utilisé notamment pour les polyarthrites rhumatoïdes, le psoriasis et les maladies de Crohn.
« The power of evolution is revealed through the diversity of life. The 2018 Nobel Laureates in Chemistry have taken control of evolution and used it for purposes that bring the greatest benefit to humankind. Enzymes produced through directed evolution are used to manufacture everything from biofuels to pharmaceuticals. Antibodies evolved using a method called phage display can combat autoimmune diseases and in some cases cure metastatic cancer », a annoncé le Comité Nobel.
Lire le communiqué de presse
En savoir plus sur le contexte scientifique
Photos (de gauche à droite) : France H. Arnold, George P. Smith et Sir Gregory P. Winter (crédits photos : Caltech, University of Missouri System, Trinity College, respectivement).