Angélique SIMON-MASSERON (IS2M / UMR7361) (à gauche) – Madame Angélique SIMON-MASSERON est Professeure à l’Université de Haute-Alsace, membre de l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M, CNRS UMR 7361 UHA) et effectue son enseignement à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse (ENSCMu).

Ses travaux de recherche sont centrés sur les matériaux poreux. Après plusieurs années passées à synthétiser des nouvelles structures de matériaux microporeux de type zéolithique (essentiellement métallophosphates) et mettre au point de nouveaux procédés de synthèse, elle a travaillé sur les MOFs (Metal Organic Framework) en développant leur synthèse et leurs applications. Elle porte une attention particulière sur les capacités d’adsorption des matériaux zéolithiques pour le piégeage de polluants ainsi que sur la valorisation de déchets/co-produits via leur utilisation comme réactifs pour la synthèse de ces solides poreux. Elle a développé récemment un savoir-faire sur l’élaboration de composites zéolithe/polymère par photopolymérisation pour l’impression 3D.

Mme SIMON-MASSERON s’est fortement engagée dans la vie de la communauté scientifique via une très forte implication au sein de la Société Chimique de France à différents niveaux. Elle a été membre du Conseil d’administration, chargée de mission « Relation avec les entités », représentante des écoles de la Fédération Gay-Lussac au sein de la Division Enseignement et Formation (DEF), et Présidente de la section Alsace. Elle a été membre du Conseil National des Universités (CNU) section 32 et élue Présidente du Groupe Français des Zéolithes.

En parallèle, Mme SIMON-MASSERON a occupé des responsabilités importantes au sein de l’ENSCMu (coordinatrice 1^ère année, membre de l’équipe de direction, responsable du groupe études et perfectionnement, coordinatrice Recherche), et a été (co-)responsable de Master au sein de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université de Haute-Alsace (Mulhouse). Elle participe régulièrement à des évènements de culture/médiation scientifique.

Matteo MAURO (IPCMS / UMR7504) (au centre) – Matteo MAURO a débuté ses études en chimie à l’Université de Bari. Il a poursuivi son parcours à l’Université de Milan, où il obtenu son doctorat en 2009 avec un travail de thèse portant sur les complexes de métaux de transition photo-actifs. Il a ensuite effectué un stage postdoctoral dans le laboratoire de recherche dirigé par la Pr. L. DE COLA à l’Université de Münster en Allemagne grâce à une bourse de la Fondation Alexander von Humboldt. Ce travail lui a permis d’étendre son champ d’expertise en photochimie et chimie de matériaux de coordination supramoléculaires. Matteo a été recruté en tant que Maître de Conférences à l’Institut de Science et Ingénierie Supramoléculaires à l’Université de Strasbourg au sein de la même équipe en 2012. Depuis 2018 il a démarré ses recherches indépendantes sur les matériaux moléculaires et supramoléculaires photo- et électro-actifs pour l’optoélectronique et la théranostique au sein de l’Institut de Physique et Chimie de Matériaux de Strasbourg. Pour son travail doctoral, il a été récompensé par le prestigieux prix ENI Award « Début en recherche » en 2010. Plus récemment, il a été lauréat du Prix Junior de la Division de Chimie de Coordination de la SCF (2019) et de la Médaille « Raffaello Nasini » de la Divisione di Chimica Inorganica de la Società Chimica Italiana (2023).

Liva DZENE (IS2M / UMR7361) (à droite) – Maître de conférences à l’ENSCMu depuis 2017

Mon parcours s’est construit autour de l’envie de découvrir le monde et de la soif de savoir ce qui se trouve derrière l’horizon. Cela m’a poussé à poursuivre les études internationales et s’intéresser au domaine de recherche.

J’ai commencé mes études en Lettonie en génie chimique à l’Université Technique de Riga. Puis, j’ai obtenu une bourse d’excellence Erasmus Mundus pour poursuivre les études dans le programme « International Master in Advanced Clay Science » entre trois pays : à l’Université de Poitiers en France, à l’Université d’Aveiro au Portugal et l’Université d’Ottawa au Canada. Passionnée par la recherche j’ai soutenu une thèse à l’Institut de Chimie des Milieux et des Matériaux de Poitiers sur la réactivité de la surface des minéraux argileux.

Aujourd’hui mes recherches à l’Institut des Sciences de Matériaux de Mulhouse se focalisent sur la synthèse des matériaux lamellaires inspirés par les structures des minéraux argileux naturels. Ce sont des nanofeuillets qu’on trouve partout :  dans les failles le plus profondes de l’océan, dans les sols ainsi que sur la surface de Mars, dans les divers et variées formulations comme les crèmes et les peintures, ainsi que dans les matériaux composites avec le ciment et les polymères.