Décerné pour la première fois en 1986, le [*Grand Prix de la Fondation de la Maison de la Chimie*] est destiné à récompenser l’œuvre originale d’une ou plusieurs personnes physiques, quelle qu’en soit la nationalité, concernant la chimie, au bénéfice de l’homme, de la vie, de la société ou de la nature. Ce Grand Prix a été décerné pour la quinzième fois fin septembre et a été attribué conjointement, pour l’impact de leurs travaux en sciences des matériaux :
– au Franco-Norvégien Thomas Ebbesen, professeur de chimie physique à l’Université de Strasbourg, directeur du Centre international de recherche aux frontières de la chimie (ICFRC) et directeur de l’Institut d’études avancées de l’Université de Strasbourg (USIAS), « pour son travail dans le domaine des nanosciences, et en particulier dans l’interaction avec la lumière des composés dont il a fait la synthèse, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux matériaux aux propriétés électro-conductrices fortement innovantes. » Il est reconnu internationalement pour sa créativité et ses contributions exceptionnelles à la science à l’interface de la chimie, de la physique et des nanosciences et a notamment reçu le prix Kavli 2014*, plus haute récompense pour les nanosciences ;
– et au Japonais Susumu Kitagawa, professeur de chimie inorganique au département de chimie synthétique et biologique et directeur de l’Institute for Integrated Cell-Material Sciences, à l’Université de Kyoto (Japon), pionnier de la chimie fonctionnelle des MOF, « pour son travail sur la conception et la synthèse de matériaux poreux fonctionnels, plus connus sous le nom de polymères de coordination poreux (PCP) ou de réseaux métallo-organiques (MOF), aux propriétés novatrices en photochimie, catalyse, techniques séparatives de mélange gazeux. » Ses travaux ouvrent la voie à toute une série d’applications potentielles, notamment la capture de gaz polluants et il a reçu notamment le Prix Solvay pour la Chimie du Futur 2017.
Ils succèdent notamment à Vincenzo Balzani (2016) et Jean-Pierre Sauvage (2014). Le Grand Prix 2018, d’un montant de 50 000 € accompagné d’une médaille en argent, leur sera remis le 13 février 2019 lors d’une séance solennelle à la Maison de la Chimie à Paris, à l’occasion du Colloque « Chimie et Alexandrie dans l’Antiquité ».
– au Franco-Norvégien Thomas Ebbesen, professeur de chimie physique à l’Université de Strasbourg, directeur du Centre international de recherche aux frontières de la chimie (ICFRC) et directeur de l’Institut d’études avancées de l’Université de Strasbourg (USIAS), « pour son travail dans le domaine des nanosciences, et en particulier dans l’interaction avec la lumière des composés dont il a fait la synthèse, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux matériaux aux propriétés électro-conductrices fortement innovantes. » Il est reconnu internationalement pour sa créativité et ses contributions exceptionnelles à la science à l’interface de la chimie, de la physique et des nanosciences et a notamment reçu le prix Kavli 2014*, plus haute récompense pour les nanosciences ;
– et au Japonais Susumu Kitagawa, professeur de chimie inorganique au département de chimie synthétique et biologique et directeur de l’Institute for Integrated Cell-Material Sciences, à l’Université de Kyoto (Japon), pionnier de la chimie fonctionnelle des MOF, « pour son travail sur la conception et la synthèse de matériaux poreux fonctionnels, plus connus sous le nom de polymères de coordination poreux (PCP) ou de réseaux métallo-organiques (MOF), aux propriétés novatrices en photochimie, catalyse, techniques séparatives de mélange gazeux. » Ses travaux ouvrent la voie à toute une série d’applications potentielles, notamment la capture de gaz polluants et il a reçu notamment le Prix Solvay pour la Chimie du Futur 2017.
Ils succèdent notamment à Vincenzo Balzani (2016) et Jean-Pierre Sauvage (2014). Le Grand Prix 2018, d’un montant de 50 000 € accompagné d’une médaille en argent, leur sera remis le 13 février 2019 lors d’une séance solennelle à la Maison de la Chimie à Paris, à l’occasion du Colloque « Chimie et Alexandrie dans l’Antiquité ».
En savoir plus :
Les Grands Prix de la Fondation de la Maison de la Chimie
Le journal du CNRS, 2015 – « Thomas Ebbesen, chercheur de lumière » par L. Mussat, CNRS
Les prix Solvay