La sécurité des biens et des personnes, en termes de prévention, d’efficacité des enquêtes, de capacité à mettre en œuvre une juste répression pour dissuader la malveillance ou à intervenir en temps réel pour limiter ses conséquences, est plus que jamais au centre des préoccupations de nos concitoyens. Que l’on songe, avec toutes les échelles de gravité que l’on peut imaginer, aux tentatives de vol, d’escroquerie, de fraude ou d’agressions sur les personnes, aux menaces d’attentats, aux risques d’accidents industriels…

La première responsabilité de l’État et de ses services est d’assurer, en tous lieux et toutes circonstances, cette sécurité, c’est-à-dire la défense du droit. Le défi est considérable. Il convient pour lui de disposer des moyens humains et des compétences indispensables d’abord, mais aussi techniques pour cela.

La chimie y contribue de manière importante. Les moyens techniques et scientifiques développés pour faire face aux demandes en matière de sécurité de la population doivent être en effet à la hauteur des enjeux pour fournir des technologies de plus en plus fiables et rapides en moyens de détection et de caractérisation et pour développer des méthodes et protocoles de plus en plus sûrs en vue de pouvoir appréhender de la meilleure façon possible des «scènes de crime» particulièrement complexes. Depuis plus d’une décennie, les experts scientifiques et notamment les chimistes sont devenus incontournables dans les affaires judiciaires, pour fournir les preuves nécessaires à l’établissement des faits.

Ce colloque, ouvert à un public large, réunit des responsables et des experts des organismes et instituts nationaux en charge des enquêtes criminalistiques de toute nature pour vous informer et débattre sur la place des sciences de la chimie dans ces enquêtes en illustrant les nouvelles techniques d’investigation en cours de développement.

Inscription gratuite, déjeuner compris, mais obligatoire.