Appel à Candidatures au Prix de Thèse de la Division Transversale Energie 2023
La Division Transversale Energie de la Société Chimique de France souhaite récompenser un(e) doctorant(e) pour l’excellence de ses travaux scientifiques lors de sa thèse dans le domaine de la chimie, et qui soit relié au domaine de l’énergie au sens large. Les travaux pourront être de nature fondamentale ou d’orientation plus appliquée. Le lien entre les travaux de recherche et l’énergie devra être explicité dans le dossier de candidature.
Les candidat(e)s doivent avoir soutenu leur thèse après le 31 août 2021 et devront être à jour de leur cotisation à la SCF à la date de la remise du prix. Les dossiers de candidature devront être transmis à Frédéric Jaouen, Président de la Division Transversale Energie, et comprenant :
Le dossier est à faire parvenir en un seul fichier «Prix-Thèse-Nom-Prénom» au format pdf, à l’adresse frederic.jaouen@umontpellier.fr avant le 30 juin 2023.
Le prix sera accompagné d’un certificat et d’un chèque de 500 €. Le récipiendaire s’engage à présenter ses travaux lors de la remise des prix, manifestation à laquelle il (elle) sera invité(e). Il (elle) sera également invité(e) à rédiger un article sur son domaine d’activité et qui paraîtra dans L’Actualité Chimique.
La Division Transversale Energie de la Société Chimique de France souhaite récompenser un(e) jeune post-doctorant(e), ayant apporté une contribution scientifique originale et/ou ayant des retombées pratiques importantes dans le domaine de la chimie et qui soit également relié au domaine de l’énergie, au sens large. Les travaux pourront être de nature fondamentale ou d’orientation plus appliquée. Le lien entre les travaux de recherche et l’énergie devra être explicité dans le dossier de candidature. Les candidat(e)s doivent avoir soutenu leur thèse dans la période 2020-2022 et en règle de leur cotisation à la SCF à la date de la remise du prix. Les dossiers de candidature devront être transmis à Frédéric Jaouen, Président de la Division Transversale Energie, et comprenant :
Le dossier est à faire parvenir en un seul fichier «Prix-CJ-Nom-Prénom» au format pdf, à l’adresse frederic.jaouen@umontpellier.fr avant le 30 juin 2023.
Le prix sera accompagné d’un certificat et d’un chèque de 800 €. Le récipiendaire s’engage à présenter ses travaux lors de la remise des prix, manifestation à laquelle il (elle) sera invité(e). Il (elle) sera également invité(e) à rédiger un article sur son domaine d’activité et qui paraîtra dans L’Actualité Chimique.
Appel à Candidatures au Prix Chercheur Junior de la Division Transversale Energie 2023
La Division Transversale Energie de la Société Chimique de France souhaite récompenser un(e) jeune chercheur(e), enseignant(e) chercheur(e) ou ingénieur(e) ayant apporté une contribution scientifique originale et/ou ayant des retombées pratiques importantes dans le domaine de la chimie et qui soit également relié au domaine de l’énergie, au sens large. Les travaux pourront être de nature fondamentale ou d’orientation plus appliquée. Le lien entre les travaux de recherche et l’énergie devra être explicité dans le dossier de candidature. Les candidat(e)s doivent avoir soutenu leur thèse dans la période 2016-2019 et en règle de leur cotisation à la SCF à la date de candidature. Les dossiers de candidature devront être transmis à Frédéric Jaouen, Président de la Division Transversale Energie, et comprenant :
Le dossier est à faire parvenir en un seul fichier «Prix-CJ-Nom-Prénom» au format pdf, à l’adresse frederic.jaouen@umontpellier.fr avant le 30 juin 2023.
Le prix sera accompagné d’un certificat et d’un chèque de 1000 €. Le récipiendaire s’engage à présenter ses travaux lors de la remise des prix, manifestation à laquelle il (elle) sera invité(e). Il (elle) sera également invité(e) à rédiger un article sur son domaine d’activité et qui paraîtra dans L’Actualité Chimique.
Nous espérons vos candidatures nombreuses,
Le bureau de la Division Transversale Energie
Directrice de recherche au CNRS (CRISMAT, ENSICAEN), Valérie Pralong est responsable de nombreuses collaborations contractuelles avec l’industrie ou à financements publics. Elle a focalisé ses travaux de recherche sur la synthèse et la caractérisation de nouveaux matériaux, notamment d’oxydes de métaux de transition conducteurs ioniques, susceptibles d’être utilisés pour le stockage d’énergie dans le domaine des batteries et des piles à combustible. Sa stratégie basée sur l’étude systématique des relations propriétés-structures l’a guidée dans l’exploration des oxydes de métaux de transition de type AxMyOz, avec A = Li, Na et M = Mn, Ti, V, puis des oxydes polyanioniques de métaux de transition tels que les phosphates, et enfin des oxydes non stœchiométriques et hydroxydes de cobalt, fer ou manganèse. Elle a ainsi découvert des matériaux d’électrodes originaux protégés par six brevets. Elle est par ailleurs coauteur de plus de 150 publications.
Renaud Demadrille est ingénieur-chercheur au CEA (SyMMES/UGA/CNRS/CEA Grenoble). Sa recherche est centrée sur la synthèse de matériaux innovants organiques ou hybrides, et le développement de méthodes de mise en œuvre pour des applications dans le domaine de la conversion de l’énergie solaire. Son approche est basée sur la conception et la préparation de nouvelles molécules photo- et électroactives et inclut un volet fondamental qui vise à comprendre les règles qui corrèlent structure, organisation et propriétés de ces matériaux. Il est impliqué dans des collaborations industrielles afin d’aboutir à de réelles applications, dont un exemple marquant développé avec Solaronix (SME Suisse) consiste en des panneaux solaires semi-transparents basés sur la technologie des cellules à colorants comportant un photosensibilisateur organique développé dans son laboratoire. Ces panneaux ont été incorporés dans la première façade solaire multicolore installée au centre de conférences de l’EPFL à Lausanne en Suisse : une première mondiale !
Ses travaux ont donné lieu à huit brevets et près de 69 publications.
Alexis Grimaud est chargé de recherche au CNRS au laboratoire Chimie du solide et énergie (Collège de France). Ses travaux, « Vers de nouveaux catalyseurs plus performants pour l’électrolyse de l’eau – enjeux et perspectives », qui allient expérimentation et calculs théoriques, ont permis d’une part de décrire un nouveau mécanisme pour les réactions d’électroréduction catalytique de l’oxygène (OER), et d’autre part de mieux comprendre les phénomènes de transfert d’électrons et de protons aux interfaces électrochimiques. Ces travaux permettent de dégager des principes guide afin de concevoir des catalyseurs plus performants pour les dispositifs de stockage et conversion de l’énergie que sont les batteries et électrolyseurs. Il est coauteur de 44 publications très citées dans des revues de tout premier plan.
Voir son article publié dans le numéro spécial « Transition énergétique » : Les batteries : évolution et vision, L’Act. Chim., 2016, 408-409, p. 24.
Édouard Boivin a préparé sa thèse intitulée « Crystal chemistry of vanadium phosphates as positive electrode materials for Li-ion and Na-ion batteries » au Laboratoire de Réactivité et de Chimie des Solides (LRCS, Amiens) et à l’Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux (ICMCB) dans le cadre du projet ANR HIPOLITE et l’a soutenue à l’Université de Picardie Jules Verne d’Amiens. Durant celle-ci, il a relevé un défi majeur : aller avec succès de la synthèse de matériaux innovants à leur caractérisation, en collaborant avec des experts de différentes techniques, sans perdre pour autant la maitrise de son sujet et sans tomber dans le piège de ne pas se forger sa propre expertise. Il a su à la fois mener une recherche prospective innovante de nouveaux matériaux, acquérir une expertise pointue dans différentes méthodes de caractérisation (diffractions et spectroscopies), et parvenir à décrire l’impact d’un défaut sur la liaison chimique et in fine sur la propriété d’intérêt pour la batterie. Il est premier auteur de six articles parus dans des revues internationales à haut facteur d’impact.
Ses travaux ont également été récompensés par le prix de thèse de la division Chimie du solide (voir L’Act. Chim., 433, p. 62).
Pour ses travaux dans le domaine de la Photosynthèse Artificielle à l’Université Grenoble Alpes/CEA-Grenoble.
Les travaux du Dr. Queyriaux concernent la construction d’une photocathode pour la production d’hydrogène par une approche moléculaire. Ces recherches portent sur le développement et la caractérisation fine d´outils moléculaires pour la photoproduction d’hydrogène en vue de leur intégration future au sein de cellules photo-électrochimiques de décomposition de l’eau.
Pour ses travaux réalisés au CIRIMAT, au SIMaP et avec le CEA sur le développement et l’optimisation d’un procédé de dépôt de revêtement par CVD à l’aide d’expériences et de simulations numériques.
Un recyclage des produits chimiques a été mis en place pour augmenter le rendement du procédé à près de 100 % et minimiser les rejets ainsi que les coûts. Les retombées de travaux du Dr. Michau sont directement liées à l’amélioration de la protection interne des gaines de combustible nucléaire en cas de situation accidentelle.
Dr. Charles-Philippe Lienemann de IFP Energies Nouvelles.
La thématique de recherche du Dr. Lienemann concerne le développement des techniques analytiques basées sur la spectroscopie atomique qui sont utilisées pour la caractérisation de matériaux solides catalytiques ou de produits liquides. Par l’abaissement des seuils de quantification, mais aussi le couplage avec des méthodes séparatives, ses travaux ont permis une caractérisation plus efficace des carburants, au regard des spécifications environnementales, et une amélioration des procédés industriels en terme de performance et d’éco-responsabilité.
Prix décernée au Dr. Fréderic Jaouen du CNRS (ICGM, UMR 5253) pour ses travaux sur les catalyseurs de fer innovants pour la pile à combustible.
Dr. Jaouen est impliqué dans le développement de nouveaux catalyseurs bio-inspirés comprenant un support de carbone dopé en azote, et des sites actifs d’ions fer atomiquement dispersés et formant des groupements fer-azote lors de la synthèse à haute température. Ces groupements fer-azote sont la clé pour stabiliser le fer dans le milieu acide des piles à combustible, mais également pour activer cet élément. Ces matériaux présentent des activités catalytiques avoisinant celles du platine pour la réduction de O2 en H2O.